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Société - L'importance d'une vie sociale active sur le cerveau

Source: Slate.fr
Avoir une vie sociale importante développe le cerveau
Avoir une vie sociale importante et complexe nécessite de grandes qualités de compréhension de son environnement et des autres êtres humains. L'évolution du cerveau montre que l'homme n'a cessé de développer des outils pour améliorer ces relations sociales et une étude scientifique vient encore de le confirmer. Il en ressort que les personnes ayant une vie sociale importante développent bien plus que les autres une partie très spécifique de leur cerveau appelée l'amygdale, à ne surtout pas confondre avec les tissus se trouvant au fond de la bouche.

L'importance d'une vie sociale active sur le cerveau
Cette étude mise en avant par la BBC a porté sur 58 personnes. Elle a été menée par le docteur Lisa Feldman Barrett du Massachusetts General Hospital et de la Harvard Medical School. «Nous avons trouvé que le volume de l'amygdale était directement corrélé avec la taille et la complexité du réseau social des humains adultes», écrit-elle dans la revue Nature Neuroscience:
«Une plus grande amygdale permet probablement aux humains de plus facilement identifier, reconnaître et apprendre les signaux sociaux et émotionnels émis par les autres et nous permet de développer des stratégies complexes pour avancer dans notre vie. Ces découvertes montrent que l'amygdale joue un rôle essentiel dans le comportement social».
Dans un contexte plus large, les résultats de cette étude montrent que cette partie du cerveau est sans doute l'une de celles ayant évolué le plus récemment pour permettre aux humains de gérer une vie sociale devenant de plus en plus complexe. Des recherches sont aussi en cours sur les anormalités dans cette partie du cerveau et leurs conséquences sur le comportement social des personnes concernées et aussi l'existence de troubles psychiatriques et neurologiques.

L'étude sur la taille du cerveau et la vie sociale rejoint aussi indirectement une autre étude établissant une corrélation cette fois entre l'intensité de la vie sociale et l'espérance de vie. L'étude a été menée par des chercheurs de l'Université de Brigham Young et de l'Université de Chicago et publiée dans la revue Plos Medecine. Elle constate que les personnes avec de faibles liens sociaux ont 50% plus de risques de mourir dans les 7 ans et demi suivant l'étude que celles qui ont de forts liens sociaux. Les chercheurs ont analysé les données de près de 148 rapports sur la santé et les relations sociales, étudiant au total 300.000 hommes et femmes.

Selon les scientifiques, cette différence de longévité est à peu près aussi grande que la différence de mortalité observée entre fumeurs et non-fumeurs. Elle est plus importantes que les différences de longévité observées chez les gens qui font du sport ou n'en font pas, et chez les gens qui sont obèses ou non.

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